Cohabitation

Messages : 21 Date d'inscription : 27/12/2007

Nous étions arrivés à Seattle depuis un peu plus de trois semaines. Trois semaines que je voyais Matt matin et soir. Horrible. Il y'a quelques années, la perspective de vivre en cohabitation avec lui ne m'aurait pas dérangé. Mais c'était avant. Avant qu'il ne décide un soir, sans raison apparente, alors que tout allait bien entre nous, de coucher avec ma petite amie Erika.
Depuis ce jour ,nos relations s'étaient plus que degradés. Par ma faute, je le reconnais. Mais je ne suis pas du genre à passer l'éponge facilement.

Arrivant dans le salon, je constate que Matt est confortablement installé dans le canapé. La télécommande à la main et zappant d'une chaine à l'autre. A ma gauche j'observe par dessus le bars de la vaisselle sale dans l'évier, un peu plus loin un tee shirt jeté sur le canapé et diverses affaires, trainant ici et là. Je ne suis pas une fée du logis, loin de là, j'ai la belle vie d'un célibataire, mais de là à transformer l'appart en porcherie..y'a une marge.

Tu compte débarasser un peu tout ton bordel? Tu t'es cru ou? dans un skuatt ?

Je me dirige vers le frigo pour aller me récuperer une biere. Il est vide, forcement... Il en reste juste une. Génial...

Faudrait aussi penser à faire des courses. C'est ton tour.

La derniere fois que je m'y suis collé, j'y ai croisé une vielle connaissance que je n'avais pas particulierement envie de revoir.

Messages : 17 Date d'inscription : 26/12/2007 Age : 32

Rien n'a changé depuis l'emménagement dans cette nouvelle ville. Je n'ai toujours pas trouvé de travail, je ne cherche pas, et la relation avec mon frère est toujours au même point. Au point mort. Côté positif, il est obligé de me parler. Côté négatif, il ne me parle que pour critiquer, me critiquer, et m'engeuler.

Tous bons moments ayant sa fin, il ne tarda pas au mien de respecter cette règle. Confortablement, et tranquillement, installé dans le canapé. Comme à l'habitude depuis notre arrivée à Seattle. Je peux entendre Lukas s'impatienter dans mon dos, il semble grogner, pour ne pas changer, contre le bordel de l'appart. Ainsi que pour les courses.

- A ce que je sache, c'est autant ton appart' que le mien. J'ai le droit d'y foutre le bordel comme bon me semble, tout comme tu as le droit d'y grogner à longueur de journée contre moi. On est quitte.

Je me lève du canapé et vais le rejoindre dans la cuisine.

- Ouai j'irais.